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Animal social, devenu vénal: surconsommations du vivant et inconstances affectives.

 

         Récemment, aux actualités, on nous apprend que nous sommes, en France, le pays au monde, possèdant le plus grand nombre d'animaux de compagnie, mais hélas, nous détenons aussi le triste record concernant les abandons de nos fidèles et affectueux compagnons.

       Ne serait-il pas préférable et profitable pour eux, comme pour nous, de mesurer nos envies et réfréner nos dévorantes passions afin d'améliorer la qualité de vie, et de réguler la quantité qui sera le plus souvent gâchée; des vies inutilement sacrifiées sur l'autel de l'égoïsme inconséquent.

      Ce sont des dizaines de milliers d'existences, d'abord désirées, ou fantasmées, possédées, ou mal-aimées, puis finalement délaissées et rejetées. Et  continuellement, on les retrouve, en le déplorant, chaque année, surtout au moment des vacances, dans les refuges animaliers, surchargés de pauvres bêtes perdues, angoissées et malheureuses, à cause de notre inconstance affective et de nos névroses matérialistes, dans nos fourmilières modernes économiques totalitaires et compétitives qui engendrent des monstres.

     En effet, à l'ère écologique, répondant à celle de la production intensive et de l'argent-roi, c'est l'avènement de la caste des barons de la spéculation et des fortunes monstrueuses, accumulées par l'insatiable appât du gain de l'oligarchie financière, et de l'actionnariat aux porte-feuilles rembourrés en peau de crocodile, avec des chiffres et des courbes de rendement vertigineux, à la place des artères et un sombre coffre-fort au lieu du coeur artificiel. Les nouveaux dieux bienheureux et privilégiés de la fin qui justifie les moyens radicaux et du chaos planétaire annoncé et exploité par leurs cohortes médiatiques de zélés manipulateurs à la botte du plus offrant qui créent et défont les crises, sans jamais se mouiller, ni salir leurs cols blancs, et qui transcendent, en parachutes dorés, en hypnotisant les foules écrasées de frustrations politiques et de désillusions idéologiques, et ne sachant plus à quel saint grand patron se vouer, pour s'engouffrer dans l'ascenseur social, menant au paradis fiscal. Ce sont les chantres de la glorification des valeurs boursières, séduisants et fanatiques adorateurs du dieu dollar, à l'âme aseptisée et cousue de fil blanc, sur mesure, comme leur costard et leur sourire aux crocs acérés, confiants et satisfaits de leur opulence, et regroupés en système hiérarchique manichéen et impitoyable, dans l'immanente propagation d'une vérité matérialiste dé-fiscalisée, et jonglant avec la vie et la mort de milliards de destinées, des gourous illuminés de la bourse mondiale et manipulateurs inhumains et absolument tout-puissants qui galvaudent et monopolisent les corps et les esprits...

      Sommes-nous donc, les citoyens responsables de notre avenir, traités et gavés tels des oies blanches, aux mains crochues de profiteurs froids et cyniques, encourageant les filières nébuleuses d'éleveurs qui, au lieu d'élever, rabaissent plutôt la profession des exploitants animaliers, dans des magouilles, sans foi ni loi, ni respect pour la vie et le bien-être de ceux qui les enrichissent grassement... Comment ignorer la banalisation de la malhonnêteté avérée et de l' enrichissement convulsif systémique, où tout s'achète et tout se vend, autant les larmes que le sang, et qui se propage telle une infection et qui menace l'équilibre précaire de la planète, et par conséquent nous atteint, nous les consommateurs, pris dans cet engrenage de surconsommation rapide et industrielle, condamnés à acheter à prix réduit,  sans garantie de la conformité des normes de sécurité. 

          On a tous vus, à la télé, ces reportages qui nous informent sur l'exploitation intensive et l'industrie agro-alimentaire chimique et inondée de pesticides et d'engrais de plantes ogm, qui permettent des productions infernales dans les immenses élevages inimaginablement cauchemardesques et employant des méthodes technologiques incertaines, ignorant la nature et la déontologie bio-éthique, et privilégiant la production de masse al-amasse qui impose ses règles criminelles de gaspillage et d'irrécupérables excédents, et le comble de cette idéologie, les prédicateurs zélés prient au nom de la sacro- sainte rentabilité. Regardez-donc le documentaire sur Canal +, " Food, Inc." où l'horreur de la réalité dépasse de loin la fiction des scénarios catastrophes.

  Il s'agit de monstrueuses et impressionnantes quantités de pitoyables animaux dans l'enfer mécanique et pestilentiel de la cupidité humaine, des millions de pauvres bêtes dont on a renié la substance vivante, pour n'y voir que des morceaux de viande, qu'on nous vend en quantités, plutôt que la qualité, pour que s'enrichissent les charognards des trois ou quatre grosses enseignes de la restauration rapide détenues par les énormes multi-nationales de la mal-bouffe, mais au dépens de notre santé. Moins d'une dizaine de ces sociétés industrielles tiennent tout le système alimentaire et juridique sous leur emprise, au point que même en critiquant cette absurde logique du gros bénéfice immédiat, qui propage les bactéries et les maladies mortelles, on peut  être  poursuivi et soupçonné d'extrémiste anti-capitaliste, ou pire encore, de pêcher en défendant les animaux aux dépens des humains.

Il paraît que dans la Bible il est écrit que, tuer un animal n'est pas pêcher, contrairement à un homme; mais c'est de leur vie mal traitée et injustifiable que viennent leurs souffrances, qu'il faut dénoncer, en se préoccupant de leur sort, dont dépend le notre, plus que jamais aujourd'hui.

 

      Consommateurs passifs, ne vous laissez pas dévorés par la surenchère de la globale avidité consumériste jetable et à petit prix, qui n'engraisse que les vastes réseaux de trafiquants d'êtres vivants ou morts, avec une organisation mafieuse et implacable de l'enrichissement et du rendement par la sous-traitance anonyme et sans éthique, reflétant l'expansion sans fin et l'obésité cupide et sans limite, d'énormes monopoles détenus par une minorité de groupes internationaux d'ogres financiers opaques et lobbyistes, dont leur rêve d'évasion et de paradis fiscaux, contribue à transformer l'existence de millions d'individus, en cauchemar quotidien.

 

          Public-icones et religion cathodique:

      Nous sommes assaillis d'images publicitaires subliminales et absorbantes de désirs inassouvis et déjà zappés sur d'autres caricatures stéréotypées de corps déchiquetés par les guerres économiques et idéologiques, avec les jeunes esprits ne sachant pas toujours appréhender la fiction du réel, perturbés, sans cesse, de rêves siliconés, se couvrant de luxe et de peopolisation aliénante, dans une fièvre exacerbée pour la dernière icône cathodique, mais déjà remplacée par le nouveau veau d'or, plaqués par nos furtifs caprices possessifs, et parfois dispendieusement dissipés, qui sont typiques du syndrome de notre société égoïste et émotionnellement perturbée.

 

En tous cas, c'est le reflet de notre aveuglement pour et par notre unique intérêt de satisfaction immédiate, aussi soudaine et capricieuse qu'un enfant gâté, tel El nino si imprévoyant et destructeur, enfanté par notre avidité inextinguible à vouloir posséder encore et toujours plus. Au point de nous faire perdre la mesure et le sens des réalités, surtout pour ceux qui détiennent le saint -graal magnétique pour le royaume argentée des archi- nantis qui sont le réconfort symptomatique de l'opaque et immanente élite oligarchique, les mandarins et véritables saigneurs de la Terre qui abusent de leur toute-puissance financière, démesurée et sénile pour empoisonner les océans et les âmes, à l'abri de sa tour d'ivoire, l'ivoire des cadavres d'éléphants et de tous ces milliards de bêtes sacrifiées sur l'autel du profit, sur des marchés juteux et nébuleux, comme leurs coffres-forts, pour engranger le maximum, en imposant un ordre, une loi, qui fera autorité là où il n'ira jamais, ou en cliquant d'un air arrogant et doctrinaire, tout en posant pour un torchon voyeuriste de la jet-set, style Vip, comme le parfait bienfaiteur, pour la postérité et dont le nom ornera nos écoles, afin d'être un exemple édifiant.

          A l'heure des discours du tout écologique, les faits nous montrent que les habitudes de notre mode de vie libérale de surconsommation entraînent un énorme gaspillage absurde et insoluble par l'improductive accumulation exponentielle et problématique de nos déchets de toutes sortes, dont on nous informe constamment sur la gravité de la situation au niveau local et mondial, et de ses conséquences environnementales désastreuses sur la nature et notre bien- être.                  

 

        Ce constant comportement nocif et inique qui fait naître tant de névroses et de frustrations, à toujours vouloir posséder, tels des possédés, des junkies du lèche-vitrine, contribue à favoriser et à engraisser tous les salopards qui font le commerce illicite et le trafic des animaux, avec des réseaux criminels organisés internationaux, et qui représentent, après la drogue et la prostitution, un scandaleux trafic révoltant et en inquiétante augmentation. Et tout cela pour satisfaire la demande d'un marché gigantesque, venant de nos lubies passagères, nos mouvants désirs irrationnels et nos coups de coeur de l'immédiat, avec des effets néfastes et destructeurs, qui vont se répercuter sur d'innocentes victimes, dont le parcours deviendra un enfer de souffrances, un parcours semé de martyrs, sur lequel germe aussi de nombreux phénomènes sociaux contre-productifs. 

D'autres images terribles dans les médias nous montrent des élevages illégaux et sauvages soi-disant interdits, où on y voit des milliers de chiens squelettiques, toujours enfermés et faméliques, traumatisés, malades et mourants, dans l'indifférence des autorités des pays pauvres, de l'est européen, qui favorisent les mauvaises pratiques et la corruption, et où tout y est bon pour survivre, pour gagner du fric, et tant pis pour les pauvres bêtes, dernières de l'échelle sociale, ces tendres âmes innocentes, prises dans les griffes de la cruauté bestiale et systémique des humains, victimes de ce lucratif et honteux commerce frauduleux, qui engloutit d'innocents êtres vivants.

        Depuis que je fréquente les animaux, paradoxalement, j'ai pris conscience de la sagesse implicite et bénéfique des bêtes pour le bien-être de tous, et en particulier de leur pouvoir curatif sur des enfants malades et des personnes âgées, dont la souffrance est adoucie par la présence apaisante et la compagnie affective de nos compagnons à quatre pattes...

       Parfois, me sentant au fond de l'abime dépressif, j'ai vu scintiller le mystère, dans le regard de mon chat Be-bop, ou dans celui de mon chien-loup Löki, qui m'apaisent et me font entendre la voix du graal philosophique, moi l'éternel errant, en quête de mon identité, dans un monde ravagé par les politic-armées, et du sens de mes pas, parfois déboussolé par mes sens, à l'écoute du brouhaha qui me rattache au monde et aux vicissitudes de mes semblables.

        Et l'intincelle d'espérance je l'ai croisée dans le regard de l'autre, le singulier, l'étranger, le mal-aimé, le rejeté, le démuni, le fragile, l'animal, qui m'a entr'ouvert les portes mystérieuses de la vertu et du savoir, à portée de main, une main de tous poils, de toutes couleurs, sans drapeau, ni parti, fraternelle et spirituelle qui m'a saisi le coeur et m'assagit, par conviction philosophique et m'invite à agir, ici et maintenant. 

        Sans prétendre pouvoir changer le monde, j'essaie d'agir au plus prés, dans mon entourage, dans ma rue, dans ma vie sociale, avec mes moyens, mais surtout en donnant un peu de mon si précieux temps, le temps qu'on n'hésitera pas à dépenser, parfois sans compter, pour sa propre jouissance, son propre néant, ou parfois aux dépens de sa santé.

 

  C la crise!

       Aujourd'hui, il paraît que c'est la crise, pourtant, quand vient le moment des soldes ou des fêtes, c'est la course effrénée et insatiable des achats; et alors on voit les poubelles, aussi bien celles des quartiers populaires que devant les écoles, qui dégueulent de toutes sortes de produits, parfois neufs ou encore en bon état, et de vêtements soi-disant usés, mais que, dans peu de temps, on pourra trouver les mêmes, en magasin, neufs, mais vieillis et usés artificiellement et qui pour cela coûteront plus cher: absurdité et schizophrénie généralisée et instituée comme mode de vie du paradis occidental, dont rêvent les millions d'exclus et les démunis qui salivent l'estomac vide, à travers le monde, et subissant les ravages intempestifs des changements climatiques, dont la responsabilité pèse en particulier sur l'Occident.

     Ainsi tout cet amas de nos objets, vite jetés, car, le plus souvent futiles, mais surtout toutes les matières plastiques et synthétiques, très difficilement bio-dégradables, iront surcharger et s'accumuler sur le déjà trop-plein de nos poubelles, nos décharges et sur nos consciences modelées bien-pensantes, étouffées et polluées de l'idéologie dominante du capitalisme triomphant qui nous promet des lendemains qui chantent, mais il nous faut gober religieusement leur soupe commerciale, sans goût, ni saveur, mais enveloppée dans un bel emballage, étiqueté vert, mais sans éthique, tout en singeant le naturel, ou "la tradition du terroir", que le marketing industriel commercial a su utiliser pour redorer le blason de l'oligarchie financière, prédominante et présente sur tous les fronts du consumérisme et dans une concurrence acharnée pour la monopolisation idéologique et systémique, où le pouvoir de l'état républicain reste abscons, voire obsolète et même bienveillant et participant volontairement ou implicitement dans leur mensonger programme globalisant et englobant la foi cathodique, le prosélytisme de la pensée unique, comme celle de la monnaie, et le sacré-saint pouvoir d'achat. 

      Pourtant, on constate que ce gâchis infernal sans cesse décrié, ne concerne pas seulement notre inconséquence, mais vient aussi de notre manque de volonté avachie de confort et de désirs morts-nés, dans une résignation à cacher nos caprices matériels insatiables et ostentatoires, aliénés subliminaux et sublimés par le marketing industriel et financier de la mode et de la pub, claironnant la joie de vivre libérale et con-sensuelle, en martelant notre espace vital de leurs agressives propagandes éphémères et puériles, tentant de distraire notre libre arbitre afin de le détourner vers leurs intérêts qui consistent à nous faire dé-penser, en nous vendant n'importe quoi.

       Cette pollution des corps et des âmes est certainement liée aussi à notre façon infantile, égoïste et inconstante de possession exacerbé, où on achète pour très vite jeter; aussi bien une lubie envers un animal, un être vivant, du genre un loup blanc, ou un tigre que l' on a vu  dans le dernier film à la mode, mais que très vite, après les premiers mois et émois (et moi, et moi et moi) de la possession matérielle qu'on croyait affective, mais en fait souvent inconstante et aléatoire; et on s'en désintéresse et, trop souvent, on jette, comme un quelconque objet, devenu subitement encombrant ou démodé, et que l'on abandonne sans considération pour l'affection sans conditions que nous avons reçu de cette bête, cette "adorable boule de poils", pour qui, sans même réfléchir, on craque, mais, au bout du compte, on se débarrassera telle une vieille chaussette, sans se préoccuper de sa souffrance d'être ainsi traumatisé, rejeté par notre égoïsme inconséquent. Et même après que nous ayons trahi sa confiance, celui que l'on nomme animal n'est jamais rancunier et continuera à nous aimer, malgré la tristesse qui se lit sur son regard abattu, il nous cherchera désespérément en nous restant à jamais fidèle, allant parfois jusqu'à se laisser mourir.

Mourir par amour: c'est  le mystère de l'amour exemplaire qui nous est dévoilé par celui que nous nous rassurons à appeler l'animal ou la bête... 

                                           "I am the beast not the best"

            Par ailleurs, en France, pays du meilleur score d'adoptions, un animal n'est pas considéré, juridiquement, comme un être vivant, sensible, avec des émotions et des sentiments, mais a le statut absurde d'un vulgaire objet, car la loi française le considère comme une chose inanimé, sans vie et sans âme...

Aujourd'hui, alors que nous sommes rentrés de plein pied dans cette nouvelle ère du troisième millénaire, où l'écologie et la diversité des espèces vivantes sont au coeur des débats, n'est-il pas temps de faire évoluer les mentalités et de convaincre l'opinion public que prendre en compte le bien-être et la qualité de vie de l'animal, en commençant par l'animal domestiqué qui s'est plié à toutes nos exigences et à notre environnement urbain aseptisé, pour nous plaire, c'est miser sur l'espoir et l'avenir. Plutôt que de se gausser sur la quantité d'adoptions qui, malheureusement ne fait qu'accentuer en proportion les crimes, les tragédies et les souffrances, souvent dénoncés par les SPA, envers ces pauvres bêtes innocentes et aimantes, se retrouvent abandonnées, sans cesse, surtout au moment des vacances, et viennent finir dans les Refuges, surpeuplés par l'égoïsme, la lâcheté et la cruauté de notre société consumériste et irresponsable, trop souvent, con vaincue que les valeurs de liberté sans contraintes ni devoirs viennent seulement du phantasmé pouvoir d'achat, rimant avec crachat qui dégouline de l'irresponsabilité humaine en cascade.

         Raisonnablement, peut-on mettre au même niveau le vivant et n'importe quel objet, et leur accorder la même valeur, le même statut et les considérer sur un semblable registre?

         En tous cas, je serais toujours du côté de la responsabilité et de la défense des innocents et des victimes piétinés par la grande broyeuse économique du profit à tout prix (sic). On peut critiquer la richesse mal acquise, qui pervertit la biologie naturelle et nos consciences, sans se sentir identifié ou redevable à un quelconque parti.

 

                        Tout s'achète et tout se vend, autant les larmes que le sang.

       Actuellement, en payant 50 000$ à un "éleveur", tu peux abattre, à bout portant, un lion, ou n'importe quel animal, élevé à cet effet; il suffit d'y mettre le prix. Et le pire, c'est qu'ils appellent ce meurtre "un trophée".

J'ai regardé ce reportage terrible, qui m'a laissé un sentiment de révolte contre ces assassins organisés et une volonté de dénonciation contre ces pratiques mercantiles de la mort, dans lequel on nous montrait un horrible type cynique et mécréant qui élève en enclos des fauves et des animaux, symboles de liberté, pour qu' ensuite un nanti lambda ( faisant parti d' une riche minorité d'ignobles privilégiés, ivre de leur toute puissance de pouvoir d'achat, mais qui sont légion), paye pour lâchement faire un carton devant une pauvre bête inconsciente de ce qui se trame. Et il y en a même certains, parmi ces morbides richards égocentriques, qui prennent commande pour avoir dans leur salon, directement la dépouille de l'animal empaillé; répugnants qui répugnent à tuer eux-mêmes, en signant le chèque de la honte, bien conscient de leur rôle dans cette tuerie organisée.

Et ce ne sont pas les remords qui étouffent l'exploitant répugnant; bien au contraire, il nous explique, sa face rougeaude tournée fièrement  vers la caméra, d'un air satisfait et les yeux injectés de sang, que son exploitation de bêtes, dites sauvages, destinés à l'abattage systématique, est florissante, au point que la demande mondiale dépasse ses rêves les plus fous. Comptes de la folie ordinaire...

Et pour finir, ce sinistre exploitant, grand prètre macabre des caprices d'une caste impudemment narcissique et mégalomane à l'égo sur-dimensionné, essaye de nous et s'en persuader, que pour lui, élever un singe, un tigre ou un poulet, c'est du pareil au même, car dans sa logique d'exploiteur cynique et à l'affût d'espèces sonnantes et trébuchantes, il a flairé un bizness rentable, en sachant s'adapter au marché de la demande croissante des espèces animales, en voie d'extinction, jusqu'à prétendre qu'il n'existe aucune différence entre un papillon, un buffle et une baleine, et que tout n'est qu'une question de prix du marché et des bénéfices, à court terme, qu'il pourra en tirer. 

 

 

     Dans notre mode de vie consumériste, de cons sots mateurs, le gaspillage semble la règle, et ce, malgré, les discours et les intentions écologiques qui ressemblent plus à un effet de mode et de récupération par ceux-là même qui contribuent à la pollution de l'environnement et de notre conscience civique; ce sont les apôtres lobbyistes de la financiarisation, de la loi du marché et de la croissance, clamant le bien-fondé du matérialisme universel pour tous avec leur unique et inique philosophie:  "Je dépense donc je suis". 

 

     Occidentalisation et aliénation globalisée, modélisation cloisonnée d'un paradis matérialiste fantasmé et conditionné par l'idéologie régnante, dealant sa poudre aux yeux des accrocs du méga -shopping- tour en grandes surfaces et des  messes promotionnelles du surendettement à prix cassés, pour les cons vaincus, les crédules accrédités par les promesses capitalistes qu'eux aussi auront droit à leur paradis vénal et fiscal, une place au "Soleil vert", résultant des bons serviteurs de la globalisation financière. Vivement le dimanche des lendemains qui chantent, au royaume idéologique libérale, des adorateurs du dieu dollar, mystificateurs et idolâtres du pouvoir d'achat, où la raison du plus (riche) est toujours la meilleure, entraînent  les gens dans la névrose, la frustration et l'intolérance envers tous ceux encore bien plus démunis qu'eux, tout en déplorant dans les médias et dans d'édifiants films, tout en se gavant de pop-corns de maïs transgénique, la catastrophe annoncée et constatée par de sérieux scientifiques internationaux et autres experts qui agitent les cartes de la peur qui cristallise ou optimise les sondages d'opinion, en augures théoriques et présages prophétiques, et manipulant les superstitions régressives ou l'auto-flagellation... Alors que selon le poète: "la souffrance n'est utile qu'à la connaissance et hors de là, elle ne sert qu' à envenimer l'existence, ce qui favorise encore la connaissance."

Qui ignore encore que notre planète est à l'agonie, à cause de la surexplotation de ses ressources, entraînant dans sa chute les plus défavorisés et les plus fragiles de ses enfants, qui subissent de plein fouet les ravages des changements climatiques, sans avoir profiter des avantages outranciers de la civilisation occidentale, habituée à gas-piller, sans compter et sans respect, ni pour les ressources, ni pour la diversité des cultures et des êtres vivants.

La seule question qu'on doit se poser: combien de temps peut-on continuer à scier la branche sur laquelle on est assis?

 

    Bien que je ne sois pas très religieux, quand j'observe la nature et la richesse de sa faune et de sa flore multicolores, dans sa sublime multitude et sa luxuriante beauté naturelle, sans cesse renouvelée, je ressens le mystère qui me lie à l'univers animiste et je crois percevoir, dans la fidèle et vertueuse compagnie de mes bestioles, des réminiscences de notre mutuelle origine spirituelle, qui perpétuent  l'unité du monde. 

 

  Respecter les droits du vivant, dans sa dignité et sa diversité, c'est d'abord notre choix individuel, de vouloir prendre en main notre avenir et atteindre l'universel, afin d' espérer accomplir le meilleur pour nos enfants et pour tous ceux de Gaia, notre mère à tous.

 

                                                                              Chatman

 

 

 

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