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                        Tout s'achète et tout se vend, autant les larmes que le sang.

       Actuellement, en payant 50 000$ à un "éleveur", tu peux abattre, à bout portant, un lion, ou n'importe quel animal, élevé à cet effet; il suffit d'y mettre le prix. Et le comble, c'est qu'ils appellent ce meurtre "un trophée".

        Lorsque j'ai regardé à la tv, ce reportage terrible sur ces élevages de la honte, cela m'a remué et j'ai eu un sentiment d'indignation et révolte contre ces assassins organisés et industrieux, et une envie de dénoncer ces pratiques mercantiles de la mort. On nous montrait un horrible type cynique et mécréant qui élève en enclos des fauves et d'autres grands animaux, symboles de beauté sauvage et de liberté naturelle, pour qu' ensuite un nanti lambda ( faisant parti d' une riche minorité d'ignobles privilégiés, ivre de leur toute puissance de pouvoir d'achat, mais qui sont légion), et qui paye un autre sale type, pour lâchement faire un carton, à bout portant sur une pauvre bête, complètement à sa merci, inconsciente de ce qui se trame. Et il y en a même certains, parmi ces morbides richards égocentriques, qui prennent commande pour avoir dans leur salon, directement la dépouille de l'animal empaillé; Sûrement trop sensibles répugnants qui répugnent à tuer eux-mêmes, en signant le chèque de la honte, bien conscient de leur rôle dans cette tuerie organisée, tout ça pour frimer devant leur clique de salon et de chasseurs d'opérette. Pitoyables et pauvres richards qui ne savent que payer, pour s'enferrer dans le mensonge de leur existence minable et mythomane. 
         Et ce ne sont pas les remords qui étoufferaient l'exploitant répugnant; bien au contraire, il nous explique, sa face rougeaude tournée fièrement  vers la caméra, d'un air satisfait et les yeux injectés de sang, que son exploitation de bêtes, dites sauvages, destinés à l'abattage systématique, est florissante, au point que la demande mondiale dépasse ses rêves les plus fous. Comptes de la folie ordinaire...
          Et pour finir, ce sinistre exploitant, grand prètre macabre des caprices d'une caste impudemment narcissique et mégalomane, à l'égo sur-dimensionné, essaye de nous et s'en persuader lui-même, que pour lui, élever un singe, un tigre ou un poulet, c'est du pareil au même, car dans sa logique d'exploiteur cynique et à l'affût d'espèces sonnantes et trébuchantes, il a flairé un bizness rentable, en sachant s'adapter au marché de la demande croissante des espèces animales en voie d'extinction.
         Cette espèce de charognard bipède est-elle mon semblable? Non, certainement pas, et quand je croise le regard de l'animal, j'y reconnais la dignité et la beauté d'un frère, contrairement au choquant et vil regard torve de la cupidité qui a contaminé comme une tumeur vénale, cet épicier de la mort et de la lâcheté  banalisée; une ordure pathologique humaine qui ne manque pas d'initiative morbide ni de bonne conscience, jusqu'à prétendre qu'il n'existe, pour lui aucune différence entre un papillon, un buffle et une baleine, et que tout n'est qu'une question de prix du marché et des bénéfices, à court terme, qu'il pourra en tirer, sans la moindre culpabilité ni de remords, puisque les acheteurs nantis de ce macabre simulacre de safari se bousculent au portillon.
Aujourd'hui, la seule question qu'on doit se poser est: Combien de temps peut-on continuer à scier la branche sur laquelle on est assis?
           
           En tous cas, je me sentirai toujours du côté de la responsabilité et de la défense des innocents et des victimes piétinés par la grande broyeuse économique du profit à tout prix (sic). On peut critiquer la richesse mal acquise, qui pervertit la biologie et la nature de nos consciences, sans se sentir identifié ou redevable à un quelconque parti. C peut-être une goutte individuelle et utopique dans un océan d'indifférence, mais c une goutte homéopathique d'espérance et de réalité active. En tous cas, c ma thérapie, ma catharsis pour pouvoir supporter un monde tel que celui-ci. Face à la crise et à la précarité, je ne peux me résigner, à me laisser couler par le naufrage ambiant et la sinistrose. Et même la misère et le chômage ne m'empêcheront pas de réfléchir et d'agir autour de moi, où ici dans mon quartier, le fait que je m'occupe bénévolement des animaux abandonnés, on me traite de fada, et au regard des imbéciles et des cons sots mateurs, ils me prennent soit pour un clochard, soit pour un rentier, de donner de mon temps et de mon peu d'argent à des bestioles, dont beaucoup de monde s'en fout. S'occuper des laissés-pour-compte semble dévalorisant et puéril, selon certains qui, me reprochant de ne pas plutôt m'occuper des humains, oublient que nous sommes tous liés, d'une manière ou d'une autre, les uns aux autres.
            Devrais-je attendre d'avoir les moyens financiers pour agir et soulager la détresse des innocents?

D'ailleurs, misère sociale n'est pas misère intellectuelle ou spirituelle.
            Depuis plus de dix ans, c en aidant les faibles et les démunis, que j'ai découvert le moyen de m'aider moi-même. Dans le fond, peut-être ai-je plus besoin des bêtes, qu'elles de moi?
           Et l'intincelle d'espérance je l'ai croisée dans le regard de l'autre, le singulier, l'étranger, le mal-aimé, le rejeté, le démuni, le fragile, l'animal, qui m'a entr'ouvert les portes mystérieuses de la vertu et du savoir, à portée de main, une main de tous poils, de toutes couleurs, sans drapeau, ni parti, fraternelle et spirituelle qui m'a saisi le coeur et m'assagit, faisant écho à ma conviction philosophique et m'invite à agir, ici et maintenant.

        Sans prétendre pouvoir changer le monde, j'essaie d'inventer le mien et d'agir au plus prés, dans mon entourage, dans ma rue, dans ma vie sociale, avec mes moyens, et en donnant un peu de mon si précieux temps, le temps qu'on n'hésitera pas à dépenser, parfois sans compter, pour sa propre jouissance, son propre néant, ou parfois aux dépens de sa santé mentale et physique.
               
                                      I'm the beast, not the best.               

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  • : Le blog de 4.anymots.fr.over-blog.fr
  • : -Pour partager mon mode de vie, ma philosophie du réel, avec les amis des animaux, de toutes les espèces, fils de la Nature, bafouée par l'inconséquence et l'avidité humaine, dont la crise économique et écologique majeure, aujourd'hui, nous révèle l'urgence pour l'avenir de l'humanité. -Blog dogsitting, (gardes, offres de services aux propriétaires d'animaux de (bonne) compagnie). Et au même temps que ce soit un blog d'expression écrite et artistique pour ceux qui rêvent évolution spirituelle et fraternelle en Utopia.
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